Projet
Du 1 juin 2017 au 1 juin 2020

Vitaliser les territoires par la remise en exploitation de terres agricoles marginales

Petit troupeau de moutons noirs et blancs dans un enclos
Champs avec une serre en arrière plan

Mise en contexte

De 1961 à 1996, le territoire cultivé au Québec a diminué de près de la moitié, passant de 3,2 millions d'hectares à 1,7 million environ ( BENJAMIN, K.A. Coglisatro et A. BOUCHARD. Potentiel et contraintes des friches agricoles dans une trame agroforestière: perception des propriétaires, Montréal, 2006, 84 p. Rsultats et discussion (umontreal.ca)). Les impacts du délaissement des terres agricoles sont multiples. C’est la vitalité globale des communautés qui est touchée : exode des jeunes et des familles, perte de potentiels d’exploitation économique, perte de biodiversité, fermeture des paysages, sans compter les impacts sur la desserte des services (écoles, commerces de proximité, etc.). Une majorité de MRC sont au fait et concernées par cette situation. En effet, on constate que la remise en exploitation des terres est un objectif priorisé par 70 % des MRC qui ont terminé leur Plan de développement de la zone agricole (PDZA) Plan de développement de la zone agricole | Gouvernement du Québec (quebec.ca). Les MRC entendent procéder de deux façons pour revitaliser leurs terres, soit en identifiant des pratiques culturales applicables selon les caractéristiques des terres et par des mesures réglementaires municipales. Or, les besoins des acteurs territoriaux sont les processus d’intervention et d’accompagnement susceptibles de favoriser la remise en exploitation des terres. 

 

Objectifs du projet

Quels sont les facteurs et les conditions favorables à la remise en exploitation des terres dévitalisées ou bien en friche?  Quelle implication par les différents acteurs territoriaux contribue à valoriser les terres agricoles dévitalisées?  Cette recherche veut comprendre quels sont les différents modèles possibles pour la remise en valeur de ces terres sous-exploitées ou bien en friche et à quel(s) besoin(s) ils peuvent répondre. L’objectif est la production d’un outil d’accompagnement en soutien à la remise en exploitation des terres marginales, adressé aux acteurs des territoires soucieux de cet enjeu. Le CISA, en partenariat avec l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) et la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent (TCBBSL), contribue à l’expérimentation de 4 laboratoires vivants, qui visent la remise en exploitation de parcelles de terre dévitalisées sur la base d’un modèle participatif impliquant les acteurs de la chaîne de valeur agroalimentaire. 

 

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